À voir absolument (et à relayer largement) ce soir sur M6 à 21h05 : « Legacy, notre héritage » – le dernier film documentaire de Yann Arthus-Bertrand diffusé en avant-première mondiale. Au fil des images, Yann Arthus-Bertrand évoque ses cinquante ans d’engagement, l’évolution de l’humanité et son impact sur la planète, avec l’histoire de l’énergie du monde en fil rouge. Dix ans après « Home », c’est selon lui son film le plus personnel et aussi le plus difficile à réaliser. Près de deux ans de travail lui ont été nécessaires pour réaliser ce film sur « la fin du monde ». S’appliquant à ne pas faire un film catastrophe, « Legacy » parle aussi d’espoir. Pour cela Yann Arthus-Bertrand se veut pédagogue, avec un film qui s’adresse à tous. Les solutions existent mais sont compliquées. « Legacy » donne les raisons et le courage d’affronter la vérité. Nous devons nous réconcilier avec la nature.
Dans une conférence de presse en visioconférence début janvier 2021, Yan Arthus-Bertrand nous met face à de simples vérités pourtant difficiles à entendre : « Il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas voir la vérité en face. Tous les jours, sur les radios, dans les journaux télévisés, il y a la fonte des glaces, le réchauffement climatique… Ces mots n’ont plus de force. Mais il faut se battre, jusqu’au bout. Peut-être qu’on n’y arrivera pas, mais on aura au moins essayé. » Il ajoute : « On va tous mourir un jour, c’est sûr, autant que le temps qui nous reste à vivre soit important. J’ai 74 ans, j’étais écolo quand j’avais 20 ans. Jamais je n’aurais pensé parler, 50 ans plus tard, de la fin de l’humanité. Les solutions, c’est d’éviter les énergies fossiles, qui sont au centre de notre économie. Il faut faire un choix. (…) Y a pas de lobbies qui nous poussent à mettre de l’essence dans nos bagnoles ou de bouffer des pesticides”.
Parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a le pouvoir et le devoir d’agir et de se mobiliser, Yann Arthus-Bertrand crée l’association GoodPlanet en 2005, conscient de l’impact de ses propres activités sur le climat. Il met alors en place « Action Carbone » et finance des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et de reforestation. Il s’efforce ainsi de compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités et plus largement, invite d’autres institutions à en faire autant.
Tourné à l’économie et dans le but de dépenser le moins de carbone possible, la plupart des images du documentaire « Legacy » proviennent d’archives. À voir et revoir, ce soir, sans modération !